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LAON
J'ai la chance d'habiter pas loin de plusieurs autres départements,
sans passer par la case VILLE !!!
si je vais de temps en temps faire des promenades dans la marne, du côté de Reims ...
ou dans l'Oise, comme la semaine dernière.
Je connais moins l'Aisne.
C'est pour cela que nous sommes partis faire une petite excursion dans la jolie ville historique de LAON, environ 100 km de chez moi,
par une belle campagne vallonnée et par une chaude journée d'été.
Ci dessous quelques informations historiques que j'ai pu trouver ...
Les moments clefs
L’occupation de la ville haute ne débute qu’avec l’époque gallo-romaine, vers les années 40 à 30 avant Jésus-Christ. Laon n’était pas un chef-lieu de cité à l’époque romaine mais Saint-Rémi de Reims en fit un évêché au tout début du VIe siècle.
Site défensif reconnu, la ville devient un enjeu stratégique important dès le haut Moyen-Age. Résidence privilégiée des derniers rois carolingiens, ceux-ci y trouvent un refuge dans leur lutte contre les précurseurs des Capétiens.
Bien que moins fréquentée par les souverains de la nouvelle dynastie, ces derniers n’en continuent pas moins à surveiller de près la cité. Ainsi, Louis VI vient châtier les acteurs de l’insurrection communale de 1112, révolte au cours de laquelle l’évêque est tué par les bourgeois de la ville.
Endommagée par un incendie, la Cathédrale carolingienne est remplacée par une construction gothique à partir de 1150. La ville atteint alors son apogée.
Ceinte de puissants remparts, Laon abrite, outre la cathédrale et son quartier canonial, trois grandes abbayes, seize églises paroissiales, deux commanderies, mais aussi le Palais Royal implanté au centre de l’isthme formé par le plateau. Les faubourgs implantés en ville basse ont surtout une activité agricole, fortement tournée vers la production du vin.
Le pays subit les ravages de la Guerre de Cent Ans, pendant laquelle les Anglais incendient l’Abbaye Saint-Vincent (1359). La Renaissance y apporte son souffle, dont témoignent quelques édifices.
Les Temps Modernes voient cependant se confirmer un certain déclin amorcé dès la fin du Moyen Age. À la fin du XVIe siècle, la ville paie son attachement à la Ligue, opposée à l’avènement de Henri IV au trône. Le roi, vainqueur, n’hésitant pas à faire raser tout un quartier, ordonne en effet l’édification d’une citadelle pour punir et mieux surveiller les habitants.
De nombreux monuments sont construits ou remaniés aux XVIIe et XVIIIe siècles, comme le cloître et les bâtiments de l’abbaye Saint-Martin. Plusieurs établissements religieux changent d’affectation lors de la Révolution. L’ancienne Abbaye Saint-Jean accueille ainsi la préfecture du nouveau département de l’Aisne.
La ville se modernise au XIXe siècle. Le chemin de fer s’y implante en 1857, et ses vocations scolaire et militaire sont renforcées par la construction de nouveaux bâtiments.
Très touchée par les occupations de 1870 et de la première guerre mondiale, les bombardements de 1944 causent aussi d’importants dégâts. Néanmoins, le cœur historique reste relativement préservé des destructions.
C’est surtout dans l’après-guerre que les faubourgs se développent et que de nouveaux quartiers sont créés. Ces faubourgs concentrent aujourd’hui la majorité des presque trente mille habitants de la ville et des activités économiques.
La ville historique se trouve en haut d'une colline,
c'est une superbe ville fortifiée remplie d'histoire ...
Il faut souligné, car ce n'est pas toujours le cas,
nous pouvons circuler facilement dans cette ville en voiture,
Mais, nous avons préféré dans un premier temps laisser celle-ci aux portes de la ville, et ensuite marcher tranquillement à pieds.
Hôtel du petit Saint Vincent
Des rues pavées, des bâtiments anciens côtoient des plus récents...
une page relatant la première fonction de bâtisses fortes en histoire qu'il ne faut surtout pas oublier.
Il n'y avait pas grand monde dans les rues ce jour là ...
il faut dire qu'il faisait encore une fois très très chaud !!!
En passant, sous des porches,
nous découvrons de belles maisons restaurées,
beaucoup d'édifices religieux
Une transition singulière avec le retour permanent à la vie actuelle ...
Photos prisent des remparts, où l'on découvert la Cathédrale de Laon,
à ce moment là, nous ne savions pas que nous allions monter tout là haut !!!!
Voilà une première vue éclatante,
vue d'en haut !!!
l’Abbaye Saint-Vincent au loin,
nous n'avons pas eu le temps de la visiter,
voilà l'occasion de retourner dans cette ville
La ville basse ressemble à un décor de train électrique ...
tiens ... et voilà le train !!!
Ici le parvis de La cathédrale Notre Dame de LAON
que nous avons pu visiter ...
Une histoire riche
Les moments clefs
L’occupation de la ville haute ne débute qu’avec l’époque gallo-romaine, vers les années 40 à 30 avant Jésus-Christ. Laon n’était pas un chef-lieu de cité à l’époque romaine mais Saint-Rémi de Reims en fit un évêché au tout début du VIe siècle.
Site défensif reconnu, la ville devient un enjeu stratégique important dès le haut Moyen-Age. Résidence privilégiée des derniers rois carolingiens, ceux-ci y trouvent un refuge dans leur lutte contre les précurseurs des Capétiens.
Bien que moins fréquentée par les souverains de la nouvelle dynastie, ces derniers n’en continuent pas moins à surveiller de près la cité. Ainsi, Louis VI vient châtier les acteurs de l’insurrection communale de 1112, révolte au cours de laquelle l’évêque est tué par les bourgeois de la ville.
Endommagée par un incendie, la Cathédrale carolingienne est remplacée par une construction gothique à partir de 1150. La ville atteint alors son apogée.
Ceinte de puissants remparts, Laon abrite, outre la cathédrale et son quartier canonial, trois grandes abbayes, seize églises paroissiales, deux commanderies, mais aussi le Palais Royal implanté au centre de l’isthme formé par le plateau. Les faubourgs implantés en ville basse ont surtout une activité agricole, fortement tournée vers la production du vin.
Le pays subit les ravages de la Guerre de Cent Ans, pendant laquelle les Anglais incendient l’Abbaye Saint-Vincent (1359). La Renaissance y apporte son souffle, dont témoignent quelques édifices.
Les Temps Modernes voient cependant se confirmer un certain déclin amorcé dès la fin du Moyen Age. À la fin du XVIe siècle, la ville paie son attachement à la Ligue, opposée à l’avènement de Henri IV au trône. Le roi, vainqueur, n’hésitant pas à faire raser tout un quartier, ordonne en effet l’édification d’une citadelle pour punir et mieux surveiller les habitants.
De nombreux monuments sont construits ou remaniés aux XVIIe et XVIIIe siècles, comme le cloître et les bâtiments de l’abbaye Saint-Martin. Plusieurs établissements religieux changent d’affectation lors de la Révolution. L’ancienne Abbaye Saint-Jean accueille ainsi la préfecture du nouveau département de l’Aisne.
La ville se modernise au XIXe siècle. Le chemin de fer s’y implante en 1857, et ses vocations scolaire et militaire sont renforcées par la construction de nouveaux bâtiments.
Très touchée par les occupations de 1870 et de la première guerre mondiale, les bombardements de 1944 causent aussi d’importants dégâts. Néanmoins, le cœur historique reste relativement préservé des destructions.
C’est surtout dans l’après-guerre que les faubourgs se développent et que de nouveaux quartiers sont créés. Ces faubourgs concentrent aujourd’hui la majorité des presque trente mille habitants de la ville et des activités économiques.
Tags : visites
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Commentaires
Je ne connais pas du tout Laon. Je suis déjà passé plusieurs fois à proximité en allant en vacances, mais je n'ai jamais pris le temps de m'y arrêter !
A voir tes photos, j'ai eu tort !
Merci pour la découverte.
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Mardi 6 Septembre 2016 à 07:04
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Oh tu étais à moins d'une heure de chez moi !
J'adore la vieille ville de Laon, on essaye de s'y promener une fois par an
Bisesss
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Mardi 6 Septembre 2016 à 07:06
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4evapetitcoeurMercredi 31 Août 2016 à 22:45Un lieu que j'ai beaucoup fréquenté dans ma jeunesse, mes parents avait des amis dans cette ville et à Soissons alors ....Bises...Colette
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Mardi 6 Septembre 2016 à 07:09
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5EmmanuelleMercredi 31 Août 2016 à 23:28Merci Valérie de cette belle visite de Laon c'était un passage obliger sur la route des vacances et à chaque fois cette veille ville était pour moi un enchantements vos légendes sont un plus je découvre un peu plus l'histoire de cette vile.Belle soirée à vous merci de vos patages
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Mardi 6 Septembre 2016 à 07:12
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Un beau reportage sur cette ville que tu as pris plaisir à visiter. Merci du partage !
Bonjour Lulu, j'y retournerai surement car je suis loin d'avoir tout vu ... surtout que j'ai découvert une boutique de décos extra !!! Bises